Des installations bâclées et finitions discutables
Des chantiers annoncés « clés en main » s’éternisent, avec des supports de fortune et des équipements qui ne chauffent pas au départ. Jean-Marc B. raconte « 8 jours d’installation au lieu de 1 jour annoncé… puis 2 pannes en 2 mois » et un rendez-vous « où personne n’est venu… pas d’appel, pas de report » (« XX c’est une catastrophe. À fuir absolument »). Marianne G. évoque elle une pose « sur 2 morceaux de parpaing, un pied dans le vide » ! Ces récits pointent l’absence de contrôle qualité en fin de chantier et de procès-verbal de réception en bonne et due forme.
La mise en service trop souvent négligée et des réglages insuffisants
Beaucoup de propriétaires de PAC disent n’avoir reçu ni explications ni documents concernant les réglages de leur installation. Lucas A. : « je n’arrive absolument pas à la régler… la personne ne m’a pas expliqué… elle fait chauffer mes radiateurs alors que ça ne devrait pas. »
Serge M. ajoute : « Aucune doc installée… L’an dernier, reprise en novembre, la PAC n’a pas fonctionné, compresseur mort, donc changé. » Sans paramétrage de la loi d’eau, vérification des débits et notice claire, la PAC ne peut atteindre ses performances.
Des pannes en série et une électronique fragile
Plusieurs témoignages mentionnent des défaillances répétées (compresseur, cartes, onduleurs). Jean-Marc B. parle de « 13 pannes » et d’un « rendement désastreux : 1,4 au lieu de 4 ». Morgan Jm juge la situation « honteuse » après « déjà 2 onduleurs à 2 500 €, un circuit électrique et une carte » en quatre ans.
Georges G. rapporte « carte inverter morte… 2 000 € de réparation », quand Julien P. évoque « même problème au bout de 2 ans et demi… 2 000 € pour remplacer l’inverter ».
Tous ces retours convergent sur la sensibilité de l’électronique et la cherté des pièces.
Un confort et une consommation en dessous des attentes
Beaucoup de mécontents citent des radiateurs tièdes, une eau à basse température ou des appoints électriques trop fréquents.
Jennifer H. peste : « je suis à 3 600 € par an d’EDF alors qu’elle ne chauffe pas plus de 18… un vrai calvaire ». Un autre lecteur dit avoir dû « arrêter la PAC » l’été, craignant la panne à la remise en route. Ces témoignages d’utilisateurs suggèrent une courbe de chauffe mal ajustée, des émetteurs inadaptés ou un dégivrage mal géré.
Service après-vente introuvable, des coûts de réparation onéreux
Des lecteurs décrivent des standards muets, des visites non honorées, des délais qui s’allongent. « Je dois appeler plusieurs fois le SAV avant une réponse », écrit Jean-Marc B.
Thierry P. résume : « Messages laissés… retour indiquant que le nécessaire va être fait mais rien. Maison sans chauffage sans perspective de fin des travaux. » Marcel C. parle d’un « S.A.V. aux abonnés absents » et dit « attendre toujours la révision annuelle et gratuite ». Le défaut de suivi transforme des incidents gérables en calvaire. Le manque de disponibilité des sociétés dénote d’un manque de sérieux et de professionnalisme.
Plusieurs autres cas relèvent des limites de garantie, notamment sur l’électronique : « pas de garantie constructeur… 2 000 € pour l’inverter » témoigne Julien P. Morgan Jm craint quant à lui qu’« à ce rythme » sa PAC « revienne à 50 000 € ». Quand la couverture contractuelle n’est pas claire (durée, exclusions, délais), les pannes post-installation se transforment en charges lourdes pour les ménages.
Les témoignages n’accusent pas la PAC en soi, mais un parcours client défaillant. Pour éviter la déception il semble indispensable de faire installer et maintenir vos équipements par des professionnels reconnus, qualifiés, comme peuvent l’être les artisans labellisés QualiPAC ou encore les Professionnels du Gaz (PG) pour les solutions gaz. De plus, pour un confort optimal et une assurance de chauffe, pourquoi ne pas envisager l’hybridation de votre système ? Une solution à évoquer avec vos futurs installateurs.
