Selon ce rapport de la Cour des comptes, les progrès existent mais restent « insuffisants » au regard des engagements européens et nationaux. De plus, l’inaction coûterait bien plus cher que l’investissement, rappellent les magistrats. Ils recommandent d’inscrire des cibles de réduction de l’empreinte carbone dans la stratégie nationale bas-carbone (SNBC), de conforter le Secrétariat général à la planification écologique (SGPE) comme moteur des arbitrages et de présenter la Stratégie Pluriannuelle des Financements de la Transition Ecologique (SPAFTE) au printemps, en amont du budget, afin de donner de la visibilité aux investisseurs.
La planification doit être territorialisée via les Conférences des Parties (COP) régionales et arrimée aux Plans Particuliers d’Intervention (PPI) des collectivités. Côté financements, l’effort public-privé doit être planifié et priorisé.
La Cour demande des scénarii comparés pour cibler les aides les moins coûteuses et une évaluation de la capacité financière des ménages (reste à charge, endettement) pour rendre la transition plus juste et efficace.
Parcourez le rapport complet de la Cour des comptes sur la transition écologique.