
Entrant en vigueur dès 2026, la sixième période des CEE portera les obligations d’économies d’énergie de 825 à 1 050 TWh. Cette hausse de 27 % fera passer l’enveloppe annuelle à huit milliards d’euros, financée majoritairement par les fournisseurs d’énergie et de carburant.
L’État entend maintenir la trajectoire de décarbonation sans alourdir le déficit public, tout en veillant à limiter la répercussion sur les prix. Le nouveau cadre introduit aussi un renforcement de la lutte contre la fraude, avec le doublement des effectifs de contrôle et un recentrage des aides vers la rénovation performante, la mobilité électrique et les pompes à chaleur.
Si les CEE demeurent un levier majeur d’efficacité énergétique, la profession reste attentive à la cohérence économique du dispositif et à la juste répartition de ses coûts.