
Depuis le 1er novembre 2025, les heures creuses sont progressivement déplacées vers l’après-midi, afin d’absorber la production photovoltaïque excédentaire. Un changement technique en apparence, mais qui bouleverse les modèles de tarification et de conseil.
Les fournisseurs dénoncent un manque d’accès aux historiques de consommation sur les nouvelles plages horaires, indispensables pour simuler la rentabilité des offres. Enedis invoque la sensibilité de ces données et attend l’avis de la CRE. Pendant ce temps, les acteurs alternatifs, d’Engie à Ilek, redoutent un allongement des parcours clients et une perte de transparence.
Cette réforme, emblématique de la flexibilité nécessaire au réseau électrique, met en lumière les tensions entre innovation tarifaire et gouvernance des données dans un système énergétique en pleine mutation.