
La décision gouvernementale de repousser à 2030 l’obligation d’équiper logements et bâtiments tertiaires en thermostats programmables fait vivement réagir la filière électrique et les acteurs de la transition énergétique. Pour IGNES et plusieurs organisations du secteur, ce report constitue un « recul environnemental majeur », alors que ces équipements permettent jusqu’à 15 % d’économies d’énergie sans travaux lourds.
La filière souligne également un manque à gagner pour les ménages, qui auraient pu bénéficier d’un pilotage plus fin de leur chauffage dès 2027. Ce report crée également une incertitude pour les fabricants, installateurs et distributeurs, dont les investissements produits et formation reposaient sur une montée en puissance progressive.
Alors que 27 millions de foyers sont concernés, ce décalage interroge la cohérence des politiques de sobriété à un moment où la maîtrise des usages et la réduction des consommations sont présentées comme des priorités nationales.