Les fabricants et installateurs de chaudières biomasse tirent la sonnette d’alarme. Réunis à Paris, ils demandent que les chaudières bois et granulés puissent de nouveau bénéficier des aides MaPrimeRénov’ pour les remplacements simples. Actuellement, ces équipements ne sont financés que dans le cadre de rénovations globales, une décision justifiée par le gouvernement au nom du « recentrage » budgétaire. Ce retrait fragilise une filière déjà en net ralentissement, avec des ventes divisées par quatre depuis 2022.
Pour le Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB), cette exclusion est incompréhensible : la chaudière bois est bien moins carbonée que le gaz ou le fioul et valorise une énergie locale, largement compétitive. Les industriels alertent également sur la surcapacité de leurs usines, menaçant l’équilibre économique du secteur. Les professionnels demandent une égalité de traitement afin de soutenir une solution renouvelable qui répond pleinement aux objectifs de décarbonation du chauffage.
