Actuellement la filière nucléaire emploie 220 000 salariés, un nombre insuffisant pour permettre la relancer l’activité nucléaire. Selon les industriels du secteur nucléaire, il va falloir recruter au moins 100 000 personnes dans les dix prochaines années, 10 000 par an contre environ 1 500 par aujourd’hui.
A ce titre, le gouvernement va débloquer une première enveloppe de 2,5 milliards d’euros pour développer la formation. Il s’agit d’un sujet crucial pour la filière, marquée par les déboires dans la construction de l’EPR de Flamanville, liés en partie à une perte de compétence généralisée. 84 métiers en tension ont été identifiés, dans la soudure, la chaudronnerie, le génie civil, ou encore l’ingénierie.
Près de 4 500 emplois sont déjà proposés sur le site www.monavenirdanslenucleaire.fr.
Source : La Croix
