Coup d’Etat au Niger : Orano poursuit ses activités d’extraction d’uranium

Une semaine après le coup d'État au Niger, la France a réussi à évacuer six cents ressortissants français. Cette situation politique incertaine suscite également des préoccupations économiques. En France, les inquiétudes se concentrent particulièrement sur l'exploitation de l'uranium nigérien et les possibles répercussions sur notre indépendance énergétique. L'uranium extrait au Niger est une ressource naturelle vitale pour les centrales nucléaires françaises. Il est exploité depuis plus de quatre décennies par le groupe français Orano (anciennement Areva), spécialisé dans le cycle du combustible nucléaire.

Orano, détenue à 90 % par l'État français, exploite partiellement trois mines nigériennes, dont une seule est en activité :

  • Les mines de l'Aïr, dont la société d'exploitation Somair est détenue à 63,4 % par Orano, sont basées dans le désert au nord du Niger. Leur exploitation a été prolongée jusqu'en 2040 malgré un épuisement des mines.
  • Le site minier d'Akokan est fermé depuis fin mars 2021 en raison de l'épuisement des réserves après quatre décennies d'exploitation.
  • La mine d'Imouraren, détenue à 63,52% par Orano, est l'un des plus grands gisements d'uranium au monde. Cependant, la production du site a été suspendue depuis 2009 en raison de conditions de marché défavorables.

 

Malgré le coup d'État, Orano a annoncé la poursuite de ses activités d'extraction, affirmant que les équipes sur place sont mobilisées pour assurer la continuité des activités.

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