Les chercheurs sont partie du constat que l’hématite, un oxyde de fer qui est utilisé dans des catalyseurs, aimants et autres alliages, était également présent dans les supercondensateurs, des composants électroniques capables de stocker de l’énergie. Ainsi, ils ont cherché un matériau naturellement riche en hématite…c’est le cas de certaines briques de construction.
Pour réaliser la transformation de simples briques en supercondensateurs d’énergie, les chercheurs ont pulvérisé du EDOT (Ethylenedioxythiophene) qui va s’oxyder et se transformer en PEDOT (Poly-ethylenedioxythiophene), un polymère conducteur. Après la pulvérisation, les briques sont en mesure de conduire et de stocker une charge électrique, à la manière d’une batterie ou d’un supercondensateur.
Pour le moment, les chercheurs de l’Université de Washington sont parvenus à alimenter une lampe de bureau LED pendant près d’une heure grâce à 50 de ces « briques supercondensatrices ». Elles pourraient remplacer les batteries au lithium, grâce à leur coût moins onéreux, leur moindre impact sur l’environnement et la fiabilité des supercondensateurs. Un concept innovant et très prometteur mais avec un potentiel encore à développer.
Source : 20 Minutes