L'énergéticien français a annoncé avoir décelé sur son réacteur Penly 1 (Seine-Maritime) un "défaut significatif de corrosion sous contrainte" sur une conduite de secours servant à refroidir le réacteur en cas d'urgence. Cette fissure particulièrement profonde (jusqu’à 23 mm) a été détectée lors d'"expertises métallurgiques" sur le réacteur à l'arrêt pour maintenance. La fuite n’était pas loin !
D’autres fissures « non négligeables » liées au phénomène de « fatigue thermique » ont été détectés sur une soudure d’une tuyauterie de secours dans deux réacteurs, Penly 2 et Cattenom 3.
Depuis 2021, 15 réacteurs sont à l’arrêt en raison de ce type de fissures. Face à ces problèmes dangereux et inquiétants, EDF doit remettre à l'Autorité de sûreté nucléaire une stratégie de contrôle révisée dans les prochains jours. La production nucléaire de 2023 est d’ores et déjà incertaine.
Source : Autorité de sûreté nucléaire (ASN)