Passer de 2,3 à 1,9 pour le coefficient Ep/Ef ? Derrière cet ajustement technique se cache un effet d’optique : près d’un million de logements pourraient gagner une classe DPE… sans aucun travaux.
Coénove dénonce un « tripatouillage politique » qui déconnecterait le diagnostic des réalités économiques : deux logements de même classe pourraient avoir des factures très différentes. L’enjeu dépasse la méthode de calcul : une telle révision encouragerait l’usage massif de chauffages électriques peu performants, accentuant les pics de consommation hivernaux. Elle poserait aussi des problèmes de cohérence avec les directives européennes.
Pour Coénove, seule une rénovation énergétique réelle et globale permet d’améliorer durablement le parc immobilier français.