Dans une lettre ouverte, les organisations demandent la « suppression rapide » de la mesure qui exclurait les chaudières à bois des monogestes à partir de 2026, ne conservant l’aide que pour les poêles (bûches ou granulés). Elles alertent sur des conséquences sociales et industrielles : dans de nombreux territoires ruraux, le bois énergie demeure l’option la plus abordable pour sortir d’un chauffage fioul.
La filière rappelle avoir déjà subi la division par trois des soutiens dans le cadre du coup de pouce Chauffage et évoque une chute de 80 % du chiffre d’affaires sur certains segments. Les signataires en appellent à une trajectoire stable des aides, le temps de sécuriser l’investissement des ménages et de préserver les emplois locaux, tout en maintenant les exigences de qualité d’air et de performance énergétique.