
Depuis mars 2025, les centrales photovoltaïques > 36 kVA sont quasi bloquées sur 95 % du territoire, mettant en péril des investissements agricoles et de petites entreprises. Le blocage touche surtout les projets de 36 à 250 kVA raccordés en basse tension.
Les professionnels pointent des frais déjà engagés (permis, études, dossiers) d’environ 25 000 € avant même la demande de raccordement et des cas de hangars photovoltaïque > 100 000 € déjà construits, aujourd’hui immobilisés. Ils réclament des mesures exceptionnelles dans l’attente du nouveau S3REnR (schéma régional de raccordement au réseau des énergies renouvelables) : déblocage prioritaire des projets en autoconsommation avec bridage sans réinjection pendant les travaux réseau et traitement différencié des dossiers par rapport aux installations en vente totale.
L’argument avancé est que ces projets consomment l’énergie sur place et n’aggravent pas la contrainte réseau. Dans un contexte de forte montée de l’autoconsommation, l’enjeu est d’éviter un trou d’air économique local et de sécuriser des mégawatts décarbonés rapidement mobilisables, tout en planifiant les renforcements nécessaires.