Ce texte de loi va réduire les procédures et les délais pour la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Il devrait ainsi permettre de concrétiser les promesses d'Emmanuel Macron de bâtir six nouveaux réacteurs EPR à l'horizon 2035, et de lancer des études pour huit supplémentaires. Ces nouvelles installations devront être situées sur des sites nucléaires existants ou à proximité.
La rapporteure du projet de loi, Maud Bregeon, ancienne d'EDF, a dû lutter farouchement contre EELV et les députés LFI, favorables à la sortie de l'atome et au passage aux 100% renouvelables à partir de 2045. Le projet a été approuvé par 402 députés contre 130. Il avait déjà été très largement soutenu au Sénat fin janvier. Il doit poursuivre son parcours parlementaire avec un compromis entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire ou lors d'une seconde lecture.
Il est à noter en revanche que les députés ont refusé le projet de réforme de la sûreté nucléaire voulu par le gouvernement. Celui-ci souhaitait fondre l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), expert technique, au sein de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), le gendarme des centrales.
Source : France Info