Selon l’enquête annuelle de la Fedene (Fédération des Services Energie Environnement), les réseaux de chaleur bénéficient de la flambée des prix de l’énergie pour s’implanter progressivement en France.
Le mix énergétique de ces réseaux de chaleur est composé en moyenne à 62,6 % d’énergies renouvelables et de récupération (biomasse, UVE, géothermie) et coûte moins cher que les énergies fossiles. En moyenne, le coût de chauffage raccordé à un réseau de chaleur est estimé à 1 347 € annuels par logement contre 1 827 € pour une pompe à chaleur individuelle et 2 307 € pour une chaudière à gaz à condensation collective, d’après l’enquête.
25 nouveaux réseaux de chaleur étaient installés chaque année. En 2022, la demande a explosé avec déjà 90 demandes de raccordement de la part de particuliers comme d’acteurs privés et publics. S’il est très répandu dans les pays du nord de l'Europe, ce procédé de chauffage ne représente encore que 5 % de la chaleur en France, avec 45 000 bâtiments raccordés et 29,8 TWh de chaleur livrée nette en 2021. Les 898 réseaux actuels du territoire chauffent à 52,7 % des habitats collectifs et sociaux, à 35,8 % le tertiaire et l’industrie à 5,8 %.
L’Etat mise sur ce genre de réseaux de chaleur « vertueux » répondant favorablement à l’enjeu climatique et profitant ainsi de subventions publiques de plus en plus importantes
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Source : Fedene / Les cahiers techniques du bâtiment