Le Kremlin a pour la première fois affirmé explicitement que cette coupure de l’approvisionnement en gaz était leur réponse aux sanctions prises par les pays occidentaux contre Moscou suite à l’invasion russe de l’Ukraine. Jusqu’à présent, la Russie justifiait les ralentissements ou coupures du gazoduc en raison de problèmes techniques et par le ralentissement ou l’absence d’opérations de maintenance des infrastructures gazières.
Suite à cette annonce, le prix du gaz s’est de nouveau envolé de plus de 30%, atteignant 272 euros le mégawattheure (MWh). Il avait atteint au niveau record de 345 euros le 26 août. En début d’année, il tournait autour de 70 euros/MWh.
Source : Le Monde