L’accord garantit un niveau de prix moyen de l'électricité nucléaire "autour de 70 euros" le mégawattheure (MWh), à partir de 2026, pour les quinze années suivantes. Ce prix de référence ne concernera que l'électricité d'origine nucléaire et pas celle produite à partir d’autres sources d’énergie (gaz, charbon ou hydraulique).
Jusqu'à la fin de l'année 2025, l'Etat impose à EDF de vendre à ses concurrents, fournisseurs alternatifs, un tiers de sa production électrique nucléaire au prix bas de 42 euros le MWh. Si le dispositif limite l'impact de la hausse des tarifs sur les factures des ménages, il représente un manque à gagner pour EDF.
Avec le nouvel accord qui entrera en vigueur au 1er janvier 2026, toute la production nucléaire d’EDF en France sera concerné par ce tarif réglementé. Si le prix moyen dépasse les 78 à 80 euros le MWh, 50% des revenus supplémentaires seront reversés par EDF à la collectivité, donc aux consommateurs. Le taux passera à 90% si le prix dépasse les 110 euros.
Bruno se félicite d’avoir réussi à trouver un accord permettant un juste « équilibre vital entre la compétitivité de notre industrie, la visibilité et la stabilité (des prix) pour les ménages et le développement d’EDF ».
Source : France Info