Le Royaume-Uni est très dépendant du gaz dans sa production d’électricité, même s’il importe moins d’hydrocarbures russes que certains autres pays européens. Londres a d’ailleurs annoncé la fin de ses importations de pétrole et de charbon russes d'ici à la fin de l'année et veut aussi cesser à terme celles de gaz.
En attendant, le ministre de l'Energie Kwasi Kwarteng a demandé aux opérateurs des 3 dernières centrales à charbon du pays de les maintenir ouvertes alors que leur fermeture étaient prévues à partir de septembre prochain. Néanmoins, le Royaume-Uni ne renoncera pas à l'objectif de sortir totalement du charbon thermique d'ici octobre 2024.
L’autre piste envisagée serait de finalement prolonger la vie de la centrale nucléaire Hinkley B, dont le démantèlement est normalement programmé cet été.