Le nouveau système condense les fumées de combustion : la chaleur, auparavant perdue à environ 120 °C, est récupérée puis renvoyée sur le réseau, les fumées étant refroidies aux environs de 40 °C. Ce gain énergétique vient s’ajouter à l’efficience déjà acquise par la filière biomasse du réseau lyonnais (stockage d’eau chaude, pilotage fin, valorisation d’énergies de récupération) et s’inscrit dans la stratégie d’augmenter la part d’énergies renouvelables et de récupération au-delà du seuil ouvrant droit à TVA 5,5 % pour les abonnés.
À la clé : une capacité accrue — l’équivalent de 6 000 logements supplémentaires selon les premières estimations — sans recourir à plus de combustible, donc sans pression additionnelle sur la ressource bois locale. Pour la métropole et ses usagers, l’intérêt est double : stabilité tarifaire liée à une production optimisée et réduction de l’empreinte carbone du mix.
Cette innovation de récupération devient un nouveau standard de conception pour les futures chaufferies biomasse, consolidant la place de Lyon parmi les réseaux de chaleur de référence en France.