L’hydrogène vert doit être produit sans utilisation de combustibles fossiles ni d’émission de dioxyde de carbone. Il est ainsi produit par l’électrolyse de l’eau, à partir d’une électricité d’origine renouvelable. Cependant, le coût de production élevé des dispositifs d’électrolyse de l’eau met à mal la rentabilité économique de l’hydrogène vert.
Une équipe de recherche dirigée par le Dr Hyun S. Park et Sung Jong Yoo du Centre de Recherche sur l’Hydrogène et les Piles à Combustible à l’Institut des Sciences et de la Technologie de Corée (KIST) a annoncé avoir développé une technologie pouvant réduire significativement la quantité de platine et d’iridium, des métaux précieux utilisés dans la couche de protection de l’électrode des dispositifs d’électrolyse de l’eau, tout en garantissant une performance et une durabilité équivalentes à celles des dispositifs existants.
L’électrode développée remplace l’or ou le platine, métaux précieux utilisés comme couche protectrice pour l’électrode génératrice d’oxygène par des nitrures de métaux non précieux et moins coûteux, et réduit la quantité de catalyseur à l’iridium à 10 % du niveau existant.
Pour la suite des développements, le Dr Hyun S. Park a déclaré qu’ “après avoir observé davantage la performance et la durabilité de l’électrode, nous l’appliquerons à des dispositifs commerciaux dans un proche avenir.“. Une technologie qui pourrait accélérer le développement et le déploiement de l’hydrogène vert.
Source : Enerzine