
Face aux objectifs de sobriété énergétique et à la hausse des coûts de l’électricité en période hivernale, plusieurs villes en France adaptent leurs stratégies d’éclairage de Noël. Certaines ont choisi de réduire la durée d’allumage des décorations, d’autres, comme Strasbourg, travaillent sur une modulation des intensités lumineuses pour limiter la demande sur le réseau aux heures de pointe. D’autres encore ont décidé de ne pas installer d’illuminations cette année, une mesure visant à économiser l’énergie et à prioriser les besoins domestiques des habitants plutôt que l’éclairage extérieur de confort.
Ces initiatives s’inscrivent dans un contexte plus large de transition énergétique, où les collectivités doivent concilier efficacité, attractivité touristique et maîtrise des consommations. En réduisant l’impact des décorations de Noël, elles envoient un signal fort sur la nécessité d’adapter les usages d’énergie même lors d’événements culturels ou festifs, tout en expérimentant des solutions techniques plus sobres — comme l’utilisation généralisée de LED, la modulation horaire ou des scenarii d’extinction partielle en milieu de nuit.