
Selon l’enquête menée auprès de plus de 5 000 artisans, la situation des entreprises est devenue critique. Si 79 % des professionnels considèrent MaPrimeRénov’ indispensable pour déclencher des travaux, 60 % déclarent en dépendre pour jusqu’à la moitié de leur chiffre d’affaires. Or les évolutions récentes du dispositif génèrent une baisse d’activité, une explosion des délais de paiement et une complexité administrative jugée insoutenable.
La CAPEB dénonce également la mise en œuvre de la REP PMCB, réglementation visant à accélérer l’économie circulaire dans le bâtiment, perçue comme inadaptée aux réalités du terrain : maillage insuffisant, règles hétérogènes, outils numériques multiples. Du côté des micro-entreprises, l’organisation demande une réforme profonde pour rétablir l’équité fiscale et encourager le passage vers un statut pérenne.
Face à l’accumulation des difficultés, la CAPEB appelle les artisans à se mobiliser simultanément devant les préfectures le mercredi 17 décembre pour exiger une politique de rénovation plus simple, stable et opérationnelle.