Comment ça marche ?
La pompe à chaleur créée par Airthium stocke de la chaleur lorsque la production des panneaux solaires est au plus haut, soit de 12 h à 16 h.
Lorsque le soleil ne brille plus, ou en hiver, cette chaleur récupérée, transférée et stockée dans la pompe à chaleur, qui sert de « Thermos », est ainsi restituée sur les pics de consommation électrique par la pompe innovante.
Le surplus de production réalisé l’été pourrait alors être conservé pour être redistribué pendant l’hiver.
En revanche, cette prouesse nécessite pour le moment, d’utiliser une solution d’ammoniaque liquide qui stockerait chimiquement cette chaleur.
La pompe à chaleur fonctionnerait donc en brûlant de l’ammoniaque liquide, un produit chimique pouvant dégager des particules fines polluantes, s’il est mal brûlé.
Pour résoudre ce problème majeur, l’entreprise travaille actuellement sur une nouvelle technologie de brûleur sans flamme qui agirait sur la température de brûlage pour qu’aucun gaz polluant ne soit produit.
Toutefois, Guillaume Maurin, ingénieur dans l’entreprise, explique que le surplus d’énergie estival serait utilisé pour produire un carburant de synthèse. Ce dernier serait alors brûlé en hiver pour chauffer, sans produire de CO₂ ni de gaz à effet de serre.
Affaire à suivre !
Une nouvelle industrie du méthanol émerge, décarbonant la production et visant l'autosuffisance en Europe
Les PAC air/air enregistrent une croissance de +25%
