La peinture solaire est créée à partir d'un composé destiné à absorber l'humidité (à l'identique du gel de silice). Ce matériau appelé le sulfure de molybdène synthétique est un semi-conducteur et permet de catalyser les molécules d'eau en décomposition pour en faire de l'oxygène et de l'hydrogène.
A ce mélange est ajouté un pigment blanc : le dioxyde de titane. Utilisé à l’origine dans l'industrie des produits dentaire et de confiserie, il attire la lumière directement sur la peinture, ainsi, elle peut libérer suffisamment d'énergie pour que le sulfure de molybdène synthétique agisse directement sur les molécules d'eau. Cela permettrait à la peinture de tirer de l'hydrogène grâce à l'action combinée de ses deux principaux composants.
Cette invention pourrait être utilisée en complément d'une installation de panneaux solaires classiques dans des endroits qui moins exposés à la lumière par exemple.
Il suffirait de recouvrir le mur de sa maison de cette peinture solaire pour qu’il soit capable de produire de l’énergie.
Mais ça ne s’arrête pas là. Cette innovation pourrait recouvrir n’importe quelle surface et la transformer en producteur d’électricité : une clôture qu’il suffirait de peindre pour la rendre électrique, un lampadaire pour qu’il s’allume, ou une voiture électrique qui se servirait de la peinture sur la carrosserie pour alimenter sa batterie.
Pour l’instant, ce projet est encore en phase de recherche. Il faudra cependant définir le rendement possible afin de connaître le potentiel final de production d’énergie propre.
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