Un budget d'investissement de 4 milliards de dollars
A l’occasion de la coupe du monde, le Qatar a fait émerger six nouveaux stades, à moins de 50 kilomètres de distance les uns des autres, en plus de la rénovation de ses deux stades déjà existants.
Les 8 stades.
Cependant, dans ce pays où les températures frôlent parfois les 50 °C : l’absolue nécessité selon les organisateurs, était d’intégrer un système innovant de climatisation dans ces stades.
Mais comment fonctionne alors cette climatisation innovante ?
Selon Saud Abdul Ghani, également surnommé “Doctor Cool”, le système de climatisation intégré aux différents stades qataris fonctionne à la façon d’une bulle microclimatique contrôlée et enveloppe chaque spectateur tout en couvrant le terrain.
Des buses sont ainsi placées sous les sièges et des bouches d’aération sont disposées autour du stade, le tout sur une hauteur qui n’excèderait pas 2 mètres.
Selon le journal Le Monde, les toits des stades a été conçus pour ne pas laisser entrer trop d’air extérieur, l’air chaud évacué est aspiré à mi-hauteur des tribunes, puis directement renvoyé dans les centrales de refroidissement souterraines, qui procéderaient ensuite à un stockage thermique afin d’éviter les pics de consommation en journée.
« Docteur Cool » affirme que l'énergie utilisée dans les stades prévus pour la coupe du monde 2022, est de l'énergie renouvelable, qui viendrait directement de la centrale Al Kharsaah, inaugurée le 18 octobre.
En 2021, la FIFA estimait que le bilan carbone total du mondial au Qatar avoisinnerait les 3,63 millions de tonnes équivalent CO2 (3,63 MtCO2e).
Un chiffre remis en question.
La FIFA de son côté, présentait les affirmations suivantes :
En revanche, la construction des infrastructures dédiées à l’évènement aurait à elle seule généré une empreinte carbone 8 fois supérieure aux annonces de la FIFA, selon l’association Carbon Market Watch.
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