Un parcours semé d’embûches
Ce projet breton de 300 millions d'euros, devait initialement permettre de tester trois éoliennes flottantes, technologie qui représentait l'avenir de l'éolien en mer, en permettant d'installer des parcs plus loin des côtes, était porté par un consortium réunissant de 3 entreprises : Shell, la Banque des territoires et le chinois CGN
"Les conditions économiques liées au projet ont été significativement modifiées, remettant en cause, pour l’ensemble des partenaires du consortium la viabilité économique du projet", précisent les représentants du consortium.
Outre les difficultés rencontrées avec la crise énergétique, le projet a également souffert du retrait des turbiniers General Electric, des éoliennes de 6MW de Vestas, puis de la cessation d’activité du fabricant de flotteurs Naval Group.
Pas de panique. Trois autres fermes pilotes flottantes sont tout de même annoncées en France, en Méditerranée, pour structurer une filière forte de l’éolien flottant.
La France doit d’ailleurs inaugurer dans quelques jours son tout premier parc éolien, composé de 80 éoliennes posées face à Saint-Nazaire, compte sur l’éolien flottant pour répondre à son objectif 2050 : la production de 40 gigawatts.
L'État a également alloué via le plan France 2030, près de 300 millions d’euros en soutien au développement des technologies et installations industrielles et portuaires nécessaires à la montée en puissance d'une filière hexagonale.
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