Si la stratégie pour atteindre ces objectifs ambitieux est importante pour respecter nos engagements vis-à-vis de l’Union européenne, la question du financement est primordiale, afin d’assurer sa mise en œuvre concrète et effective.
En anticipation des travaux législatifs sur la loi de programmation quinquennale sur l’énergie et le climat (LPEC), le Conseil économique social et environnemental (CESE) a émis son avis « Financer notre Stratégie Energie – Climat : donnons nous les moyens de nos engagements ».
Ainsi, le 15 février 2023, Julia Grimault, du Groupe Environnement et nature, a présenté les 15 propositions concrètes du CESE pour atteindre ces objectifs climatiques. Un avis et des préconisations salués et adoptés à l’unanimité par les 136 votants du CESE.
Pour le CESE, le coût de l’inaction climatique est largement supérieur au coût de l’action. Ainsi, tous les acteurs doivent se mobiliser pour atteindre les objectifs communs de réduction des GES.
Le CESE insiste sur le besoin que tous les outils soient mobilisés, y compris la réglementation et la planification qui sont nécessaires pour accompagner le financement de la transition. Aussi, les besoins de financements publics pour le climat devront être programmés, pour assurer l’atteinte des objectifs. L’avis adopté à l’unanimité précise que pour se placer sur la trajectoire de la neutralité carbone, plus de 70 milliards d’euros d’investissements supplémentaires seront nécessaires chaque année d’ici 2030.
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