Avec 634 sites de production et d’injection de biométhane, représentant une capacité installée de 11,5 TWh, soit l’équivalent de la puissance de 2 réacteurs nucléaires, la méthanisation poursuit sa croissance en France.
Cette dynamique de développement devrait se perpétuer au cours des prochaines décennies, la production de ce gaz vert présentant de nombreux atouts, non seulement pour l’indépendance énergétique de notre pays, mais pas seulement.
Le bilan carbone du biométhane est quasi neutre. Pouvant être utilisé pour se chauffer, pour cuisiner, mais également comme biocarburant (bioGNV), il représente l’avenir du gaz et apparaît comme une énergie indispensable pour décarboner le mix énergétique français et réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES).
La production de gaz vert contribue également à des enjeux environnementaux : préservation de la qualité des sols et des nappes phréatiques, préservation de la biodiversité, substitution des engrais chimiques par un engrais organique (digestat) et soutien à une agriculture durable.
Produit localement, le gaz vert apporte une solution à l'indépendance énergétique des territoires et représente une opportunité économique et sociale.
Un projet de méthanisation présente de nombreux atouts pour l’économie locale : valorisation des déchets organiques du territoire, dynamisation des territoires ruraux, création d’emplois locaux et non délocalisables, utilisation d’infrastructures et réseaux existants.
Pour les métropoles, c’est le moyen d’ancrer l’économie circulaire sur leurs territoires avec une technologie permettant de gérer les déchets (boues de station d’épuration, déchets ménagers et industriels).
Produire du gaz vert permet donc de décarboner nos énergies, de garantir l’indépendance énergétique de nos territoires, préserver l’environnement, tout en créant de l’emploi et des sources de revenus pour nos agriculteurs. Tous ces atouts devraient ainsi permettre à la filière biométhane de poursuivre sa flamboyante croissance et de prendre une place grandissante dans le mix énergétique français ces prochaines années.
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