L’agrivoltaïsme est une pratique consistant à mettre en synergie la production d’énergie renouvelable solaire et la culture de végétaux (vignes, fruits ou légumes) ou l’élevage d’animaux. Il est également appelé agrophotovoltaïque, solar sharing ou agrinergie.
L’objectif est de protéger ces parcelles agricoles de tous les phénomènes liés au déréglement climatique, limiter l’artificialisation des terres pour ne pas installer uniquement des panneaux photovoltaïques dans ce que l’on appelle des « fermes solaires ».
La technique d’agrivoltaïsme la plus répandue consiste à installer une toiture amovible et orientable constituée de panneaux photovoltaïques afin de couvrir des productions agricoles. Les panneaux vont ici protéger les cultures contre les intempéries ou la forte exposition au solail, tout en produisant de l’électricité solaire.
L’origine de cette technique vient du besoin de concilier croissance démographique constante, productions agricoles durables et limitation du réchauffement climatique. L’explosion démographique et l’urbanisation impliquent une diminution et une artificialisation des terres agricoles. Il a donc fallu trouver des solutions face à cette problématique afin de maintenir un rendement optimal de la production des cultures tout en obtenant une énergie durable pour maitriser l’effet de serre.
Les cultures fruitières ou maraîchères ainsi que la vigne se prêtent facilement à l’agrivoltaïsme en France. Les panneaux photovoltaïques jouent leur rôle protecteur face à la grêle ou à la sécheresse, ce qui permet de maintenir un rendement élevé de ces terres agricoles.
Un autre exemple assez répandu sur notre territoire consiste à faire pâturer des ovins dans des champs de panneaux solaires.
Aujourd’hui, sur notre territoire, 15% du parc photovoltaïque est situé sur des terres agricoles. Cela permet à nos agriculteurs de bénéficier d’un complément de revenus non négligeable, en plus de l’optimisation de leur production agricole.
L’objectif principal de l’agrivoltaïsme reste d’améliorer les rendements agricoles, la production d’électricité durable étant un bonus. Sa filière française souhaite donc encadrer cette pratique et protéger les agriculteurs afin que la production électriques ne se fasse au détriment des activités agricoles.
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