Les métaux dits critiques (lithium, nickel, cobalt, tantale, cuivre etc.) sont des éléments clés des technologies de la transition écologique, notamment pour le développement et le déploiement de véhicules électriques (batteries, moteurs électriques, etc.). Actuellement, l’Europe et la France importent 100% du lithium dont elles ont besoin. L’approvisionnement sera donc de plus en plus stratégique pour notre industrie et notre économie.
C’est pour accélérer cette transition énergétique que le Gouvernement a mis en place le plan France 2030. Celui-ci prévoit 1 milliard d’euros d’investissements pour déployer des projets de production et de recyclage de ces matériaux sur le sol français et assurer ainsi l’approvisionnement des industriels français en métaux critiques.
Le 10 janvier 2022, le Gouvernement avait ainsi lancé un premier appel à projets de production, raffinage ou recyclage de ces « métaux critiques ».
Les ministres Bruno Le Maire, Agnès Pannier-Runnacher et Roland Lescure ont annoncé les 5 premiers projets industriels sélectionnés. Ils bénéficieront d’une aide de près de 100 millions d’euros pour soutenir leur développement. Ces projets concernent la production de lithium et le recyclage de métaux critiques contenus dans les batteries lithium-ion (nickel, cobalt, lithium) et permettront de sécuriser une chaîne d’approvisionnement bas carbone et à basse empreinte environnementale pour les 3 premières gigafactories de batteries prévues en France.
Bruno Le Maire a déclaré : « Notre objectif est de renforcer la souveraineté industrielle de la France et en particulier la résilience de ses chaines d’approvisionnement en métaux critiques. Les 5 entreprises sélectionnées seront aidées à hauteur de 94 millions d’euros par l’Etat. »
Les projets sélectionnés sont :
Le Ministre de l’Economie précise que tous ces projets autour des « métaux critiques » permettront de produire du lithium en France ou encore de recycler les métaux rares contenus dans les batteries automobiles et les appareils électroniques.
Ces projets contribueront ainsi à l’objectif défini par le Gouvernement de produire 2 millions de véhicules électriques et leurs principaux composants par an en France en 2030. Au total, ce sont 5 milliards de fonds publics qui seront mobilisés pour aider au développement de toutes ces technologies et soutenir le déploiement des véhicules électriques.
Déjà des voix s’élèvent pour dénoncer la stratégie du tout électrique du Gouvernement risquant de délaisser financièrement certaines filières énergétiques pourtant prometteuses et dénoncer également le coût important et élevé de des véhicules électriques risquant d’exclure
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