Le bois-énergie est la première source d’énergie renouvelable utilisée en France, principalement pour la chaleur. Il comprend le bois-bûche, commercialisé ou autoconsommé, ainsi que tous les produits du bois destinés à produire de l’énergie : liqueur noire, écorce, sciure, plaquettes forestières et plaquettes d’industrie, briquettes reconstituées et granules, broyats de déchets industriels, bois en fin de vie... En 2019, sa dépense de consommation s’est élevée à 2,2 milliards d’euros, dont 76% dans le secteur du logement (poêles, foyers inserts, chaudières, cuisinières...).
Produit principalement en Métropole, le biogaz sert en majorité à produire de l’électricité (38 % de l’énergie produite à partir de biogaz) et de la chaleur (46 %), pour l’essentiel non commercialisée. L’épuration de biogaz en biométhane, qui est ensuite injecté dans les réseaux de gaz naturel, constitue un nouveau débouché depuis quelques années (16 % en 2019). Entre 2018 et 2019, l’ensemble de la production d’énergie à partir de biogaz a augmenté de 13 %.
La production d’électricité éolienne en France n’a cessé d’augmenter depuis son démarrage au milieu des années 2000. En 2019, la production brute s’élevait à 34,6 TWh, en hausse de 21 % par rapport à 2018. La taille des installations est assez diverse, celle-ci pouvant varier d’une micro-éolienne de quelques dizaines de kW à un champ éolien de plusieurs mats doté d’une puissance de plusieurs dizaines de MW.
En 2019, la production de la filière solaire thermique s’élevait à 2,2 TWh (+ 3,4 % par rapport à 2018). Très développée en Outre-Mer, notamment à La Réunion, la filière y représente les deux tiers des énergies renouvelables consommées pour produire de la chaleur, contre moins de 1 % en Métropole. Mais le développement de la filière solaire thermique s’est considérablement ralenti ces dernières années. Malgré un rebond de près de 25 % en 2018, principalement en Outre-Mer, la surface des panneaux installés en une année a reculé de plus de moitié entre 2012 et 2018. L’Outre-Mer représente 63 % des surfaces installées au cours de l’année 2018. Il s’agit essentiellement de chauffe-eaux solaires individuels (plus de 95 % du total des installations en Outre-Mer).
L’énergie géothermique, c’est-à-dire contenue dans le sous-sol, est surtout exploitée sous forme de chaleur en France, à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Elle est produite en Ile-de-France, en Nouvelle-Aquitaine et, depuis juin 2016, dans le bassin rhénan avec la nouvelle centrale de Rittershoffen. La production d’électricité issue de la géothermie dite « profonde » se concentre en revanche principalement en Guadeloupe : la centrale électrique géothermique de Bouillante exploite ainsi la chaleur d’origine volcanique du massif de La Soufrière. Le site alsacien de Soultz-sous-Forêts, qui servait de laboratoire de recherche et d’expérimentation jusqu’en 2016, permet aussi désormais de la géothermie profonde.
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