Station d'épuration de Pierre-Bénite
Cette nouvelle unité de méthanisation pourra produire 48 GWh/an de biogaz qui devrait permettre d’alimenter en gaz 190 bus ou bennes à ordures ménagères, ou bien de chauffer 8 000 logements pendant un an. Le digestat issu de la méthanisation sera valorisé et permettra de se substituer aux engrais de synthèse.
Actuellement, la métropole dispose d’un méthaniseur sur la station d’épuration de la Feyssine qui produit 5GWh/an. Ce deuxième projet permettra donc d’augmenter significativement la production globale de biométhane.
Le biogaz représente actuellement 25% du gaz consommé pour le chauffage de 37 écoles et autres bâtiments publics lyonnais contre 400 chauffés au gaz conventionnel.
La ville ambitionne d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030 en investissant fortement dans la production de biométhane. Les fortes hausses du prix des énergies confortent la municipalité dans sa volonté d’investir et miser sur des énergies renouvelables et locales.
Lyon mise donc sur la méthanisation pour son autonomie énergétique, au même titre que la Région Auvergne Rhône-Alpes qui compte aujourd’hui 30 méthaniseurs. La ville de Marseille dispose également d’une unité de méthanisation à Sormiou. Elle produit du biométhane à partir des eaux usées de la ville, puis le réinjecte dans le réseau afin d’alimenter pour le moment plus de 1300 logements sociaux, mais à terme, ce sont 8000 foyers qui pourraient profiter de cette énergie verte et locale.
Sur tout le territoire français, de plus en plus de collectivités, de toutes tailles, prennent le virage de la méthanisation et n’hésitent plus à investir pour la production d’un gaz 100% vert. La transition énergétique de notre pays et l’objectif d’un gaz 100% vert en 2050 sont donc réalisables, cela passe par la volonté de nos collectivités de miser sur des énergies vertes et décarbonées.
Biométhane : la France a ses vaches, le Danemark ses cochons !
Viessmann croit fermement en l'avenir du gaz