L'Etat détient déjà 84% de l'énergéticien français et va racheter en bourse les 16% restants.
Cet investissement va permettre de faire face aux dettes d'EDF, dues en partie aux lourdes charges financières pour la maintenance de ses réacteurs nucléaires qui sont victimes de corrosion et qui doivent être trop souvent mis à l'arrêt. Les déboires financiers proviennent également des soucis rencontrés dans la construction de son nouveau EPR à Flamanville (Manche), qui a accumulé plus de 10 ans de retard et dont le coût a été multiplié par 4 !
Espérons que cette renationalisation permettra donc à l'énergéticien français de sortir la tête de l'eau et de se lancer plus sereinement dans le renouvellement de son parc nucléaire, avec le lancement des réacteurs de nouvelle génération, les EPR2. C'est en tout cas la volonté du gouvernement pour qui la transition énergétique passe par le nucléaire.