GRDF défend le gaz, comme atout majeur pour la décarbonation de l'économie française

La directrice générale a présenté les 3 leviers qui doivent permettre d’accélérer la décarbonation des usages du gaz :

• Une forte réduction des consommations grâce à une meilleure efficacité énergétique
• La sobriété énergétique renforcée par le contexte énergétique inédit de 2022, à poursuivre dans la durée
• Une dynamique des gaz verts qui nécessite un soutien renforcé pour sécuriser la rentabilité des futurs projets.

Aujourd’hui, 540 sites de méthanisation sont en service, soit un total de 9,5 TWh de capacités d’injection. Avec un objectif de 20% de gaz verts en 2030, la capacité de production de gaz verts pourrait atteindre l’équivalent de 11 réacteurs nucléaires à la fin de la décennie.

Laurence Poirier-Dietz a également insisté sur les solutions gaz qui permettent d’ores et déjà une décarbonation rapide dans le bâtiment. Tous les équipements gaz sont en effet compatibles avec le gaz vert.

Potentiellement, près de 5 millions d’anciennes chaudières gaz ou fioul pourraient être remplacées par  des équipements gaz à très haute performance énergétique, permettant des gains supplémentaires de plusieurs millions de tonnes de CO2 évitées d’ici 2030. 800 000 PAC hybrides gaz pourraient également être installées grâce à la montée en charge d’une filière européenne.

Pour la directrice générale, le gaz a toute sa place dans le mix énergétique français. Elle rappelle que 70 % des procédés thermiques industriels ne pourront pas être électrifiés avant 2035, voire au-delà, d’où la nécessité d’avoir des équipements industriels au gaz toujours plus performants.

Source : GRDF